15 juillet 2019

Avengers: Endgame

Avec un bourdonnement fort et un énorme cliffhanger , le super-héros Avengers: Infinity War , sorti en 2018, a intrigué les cinéphiles du monde entier pour ce qui pourrait arriver après la catastrophe causée par le méchant Thanos (Josh Brolin). En utilisant les puissantes pierres d’Infinity, la moitié de la vie a été éliminée, ce qui a radicalement décimé la force vitale autour de Tony Stark, alias Iron Man (Robert Downey Jr.). Un pseudo flagrant qui a amené l' univers cinématographique Marvel à un nouveau niveau dramatique.


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Le désespoir de la confrontation massive chez son prédécesseur colore également le début teinté post-apocalyptique du successeur Avengers: Endgamedans lequel les super-héros restants tentent en quelque sorte de faire face à leurs pertes douloureuses et à leur défaite dévastatrice. Un jour où Scott Lang, dit Ant-Man (Paul Rudd), se tient soudain devant la porte du siège des Avengers et rend compte de son voyage au niveau quantique, une petite étincelle d'espoir règne. Pour nourrir cela, Tony Stark plonge dans le dernier tronçon: Steve Rogers alias Captain America (Chris Evans), Natasha Romanoff alias Black Widow (Scarlett Johansson), Nebula (Karen Gillan), Bruce Banner alias Hulk (Mark Ruffalo) et Thor (Chris Hemsworth) - dans une entreprise dangereuse.

En particulier dans la première heure, avec des développements inattendus, la part d'action est limitée. Encore et encore, les réalisateurs Anthony et Joe Russo, qui ont déjà monté Avengers: Infinity War , se concentrent sur le chagrin des protagonistes et leurs efforts pour parvenir à une survie raisonnablement normale. Maintes et maintes fois, les super-héros cassés versent une larme et repoussent avec véhémence l’idée d’un recul planifié. À la fois surprenants et agréables, les moments touchants qui font que le scénario écrit par Christopher Markus et Stephen McFeely sont des chiffres. Les scènes entre Tony Stark, devenu père de la famille, et sa petite fille sont particulièrement mémorables.

Le 22ème film de Marvel Cinematic Universe prend ensuite la direction de Heist Movie.et emmène le public dans une promenade amusante et variée où de nombreux Vengeurs - plus ou moins marqués - sont confrontés à leur passé. La fille adoptive de Thanos, Nébuleuse, joue un rôle important dans ce contexte. De manière surprenante, le moment décisif entre Natasha Romanoff et Clint Barton alias Hawkeye (Jeremy Renner) influe de manière non négligeable sur le cours des actions. L’intrigue n’est certainement pas un chef-d’œuvre subtil, elle prend ici et là une tournure trop commode, comme dans Gamora (Zoe Saldana), un changement d’âme, présenté notamment grâce à des gags bien synchronisés, mais suffisamment divertissant pour attirer l’attention du spectateur.

Comme on pouvait s'y attendre, le désespoir des super-héros battus au troisième acte donne lieu à une bataille monumentale dans laquelle - semblable à Avengers: Infinity War- La quantité de caractères crée une sensation de surmenage. Ce qui a jusque-là fonctionné de manière aussi convaincante, à savoir la participation de toutes les personnes impliquées, ne veut plus réussir ici. De plus, il est regrettable que les deux frères Russo n’aient pas suivi la sombre voie empruntée par le prédécesseur avec la plus grande véhémence, Thunder God Thor (Chris Hemsworth) doit servir presque exclusivement pour des blagues et récemment avec une solide aventure solo Carol Danvers, Captain Marvel (Brie Larson) a trop peu d’espace. Leurs performances ont un caractère de Deus-ex-Machina et n’ajoutent malheureusement pas de nouvelles facettes à la personnalité fascinante. Les fans de la grande série Marvel devraient être capables de surmonter ces faiblesses, mais ils s'entendent bien.Avengers: Endgame a offert un spectacle épique de super-héros dont la durée d'exécution gigantesque de trois heures s'écoule plus rapidement qu'on ne le pense.

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